1- [prix littéraire]Le savais-tu?
Il existe un prix littéraire assez discret dont tous les livres faisant partie de la sélection sont bons, et ce chaque année.
Le prix de la traduction inalco/Vo-Vf récompense un ouvrage traduit depuis une langue rare, et son/sa traducteur•ice. J'ai le plaisir de faire partie du jury depuis cinq ans et c'est un enchantement chaque année de découvrir des textes qui passent sous le radar médiatique.
En photo la sélection de l'année :

#mastolivre #prixlitteraire

3-
On traduit bien moins depuis le serbo-croate, le bulgare, le wolof, le tamoul, le finlandais, le polonais, whatever. Et cela impose une sélection plus drastique. Ce qui nous arrive de ces langues, c'est souvent le meilleur de la production de l'aire géographique.
Et ce sont des textes qui s'affranchissent des habitudes narratives auxquelles nous sommes coutumiers. En ceci, ils proposent souvent une vision du monde singulière, romanesque mais pas formatée.

4- On vit les histoires différemment, on voit le monde différemment. Et ça fait tellement de bien. Certes, parfois c'est déstabilisant l'altérité. Mais le jeu en vaut tellement la chandelle!
Cette année 5 titres sont en lice, et tous sont formidables à leur manière : un romamn de Bosnie, un de Roumanie, un de Hongrie, un de Finlande et le dernier (plus remarqué par la presse) d'Égypte. Je vous les recommande fort.
[FIN]

Et pour plus d'infos sur ce prix, suivez ce lien :
https://www.inalco.fr/prix-de-la-traduction-inalco-vo/vf