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Pour 2026, l'objectif du gouvernement est ambitieux : ramener le déficit global de la sécurité sociale, à 17 ou 18 milliards d'euros. Cela signifie qu'il faut faire plus de 10 milliards d'euros d'économie sur les postes de retraites et de maladie.
Dans le texte qui sera présenté, mardi 14 octobre, il y a les mesures habituelles : demander aux hôpitaux de mutualiser leurs achats, limiter les prescriptions, réduire les remboursements de transports sanitaires. Mais il s'y trouve aussi des dispositions très irritantes, comme le doublement des franchises sur les médicaments et les consultations. Le gouvernement promet aussi de renforcer la lutte contre la fraude, avec des contrôles plus importants par exemple sur les arrêts maladies.
Sur la partie retraite, ce texte ne prévoit pas de suspension de la réforme puisque ce document a été envoyé il y a une dizaine de jours au Haut conseil des finances publiques et au conseil d'État, par Sébastien Lecornu. C'était donc bien avant tous les débats sur le sujet.
Mais il comporte des points délicats, comme le gel des prestations au titre de l'année "blanche". Ce gel concerne les pensions de retraite, y compris le minimum vieillesse, mais aussi les allocations familiales et autres prestations sociales. Elles ne seront donc pas revalorisées sur l'inflation d'après ce plan,